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 KIDS GROWN UP BUT WE'RE NOT ALRIGHT ⊹ HADIM.

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Hazel Mcmahon
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Hazel Mcmahon

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MessageSujet: KIDS GROWN UP BUT WE'RE NOT ALRIGHT ⊹ HADIM.   KIDS GROWN UP BUT WE'RE NOT ALRIGHT ⊹ HADIM. EmptySam 5 Juil - 19:24

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C’était la même soirée qui se dessinait. La même qu’hier. La même que celle d’il y a trois jours. Le temps qui passait n’était plus vraiment une préoccupation. En fait, Hazel avait la ferme sensation de revivre la même journée en boucle. Elle se levait le matin, allait vérifier que personne n’avait tenté de forcer la porte de son taudis d’appartement pendant son sommeil et finissait par aller se recoucher. Plus tard, dans l’après-midi, elle enfilait un jean troué, un tee-shirt et partait faire quelques courses, le nécessaire pour un ou deux jours. Et puis le soir, tout changeait. Hazel délaissait sa panoplie ragoutante pour une robe, généralement très fine et très courte, des hauts talons et un rouge à lèvre suffisamment intense pour attirer de potentiels clients. Mais une certaine monotonie régnait sur cette vie qu’elle laissait diriger sans même faire le moindre effort de s’en défaire. Hazel se laissait faire, comme toujours. Elle se laissait embrasser sans même chercher à savoir qui le faisait. Elle se laissait aller contre le premier qui prenait sa main. Elle se laissait aller dès qu’on posait un verre d’alcool dans sa main. Son regard vide balayait la pièce où Moroï et dhampirs se mêlaient comme jamais on ne pouvait le voir. Comme elle, ces jeunes femmes dhampirs venaient chercher leur dose quotidienne de bonheur, un bonheur que seuls ces cher Moroï possédaient. Hazel se délectait d’avance de sentir ces canines si pointues enfoncées au creux de son cou. C’était un moment de répit, un instant où sa vie monotone prenait soudainement un sens auquel elle n’aurait jamais pensé. Mais en attendant la divine morsure, il fallait distraire, séduire, viser juste. Alors la jeune dhampir attendait patiemment au bar, à moitié éméchée et consommait les verres d’alcool qu’elle commandait frénétiquement. « Cette robe vous sied à ravir. Vous permettez ? » Hazel releva son regard et vit une silhouette longiligne se dessiner sous ses yeux. Ah, enfin. Enfin son Moroï d’un soir daignait apparaître. La jeune femme se redressa, le regard toujours aussi vide, et esquissa un bref sourire. « Bien sûr…Pas besoin de demander », murmura difficilement la brune. Il lui offrit plusieurs verres, verres que Hazel avalait sans trop se poser de questions. Lorsqu’ils délaissèrent le bar pour les fauteuils cossus, la dhampir eut du mal à tenir sur ses talons hauts. Même, sa robe, pourtant à bretelles et couvrant à peu près l’essentiel, lui donnait chaud. Une chaleur, un mal-être qui disparaîtrait dès qu’ils réaliseraient l’acte immonde. Mais pour le moment, plus les minutes passaient, plus leurs corps se rapprochaient. L’homme appréciait frôler de se lèvres l’épaule de la charmante créature posée sur ses genoux. Il dévorait son cou avec avidité avant de l’embrasser et de passer sa main dans ses cheveux. Hazel le laissait faire, comme toujours. Elle savait que les Moroï de son genre raffolaient des femmes dhampirs, bien plus alléchantes que la plupart de leurs épouses. Mais ses gestes devenaient de plus en plus pressants, au même titre que ses canines qu’Hazel guettait avec une impatience sans faille. Lorsqu’elle les sentit enfin piquer son cou, la jeune femme se redressa et, de sa démarche titubante, conduit sont prince d’un soir dans l’un des boudoirs pour ceux qui désiraient un semblant d’intimité. Sitôt le rideau passé, les baisers continuaient de plus belle. Les canines s’enfonçaient légèrement dans sa peau comme pour la préparer à la belle et douce morsure qu’il s’apprêtait à lui asséner.  
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Vadim Badica
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MessageSujet: Re: KIDS GROWN UP BUT WE'RE NOT ALRIGHT ⊹ HADIM.   KIDS GROWN UP BUT WE'RE NOT ALRIGHT ⊹ HADIM. EmptyMar 8 Juil - 19:17

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Badica ne savait pas pourquoi il avait accepté de venir au Bloody Stake. Peut-être parce que ses camarades de classent s'y rendait. Finalement, il n'avait fait que suivre le groupe mais il l'avait bien vite regretté. Parce que la petite surprise que cachait la boite de nuit la plus branchée de Drovkova Creek était bien loin de le réjouir. En effet, il n'avait pas fallu longtemps à l'homme pour comprendre qu'ici, les hommes ne faisaient pas que boire. Des blood whores, l'arrière salle en était infestée tout comme de Moroïs désireux de faire d'elle leur petit quatre heures. Le problème c'est que tout cela ne convenait pas à l'homme qu'il était. Même s'il arrivait à se contrôler depuis un petit moment déjà, il n'oubliait pas combien tout ce chemin était fragile et combien il était facile de se laisser avoir à nouveau. Parce que le sang, surtout celui des Damphir avait un attrait particulier pour lui et que si on l'avait laissé continuer, peut-être bien qu'il serait devenu un Strigoï, qu'il n'aurait pas pu s'empêcher de vider totalement Hazel de son sang. Oui, cet ancien lui, il ne désirait plus du tout y revenir sauf que ses amis ne voyaient pas les choses de la sorte. Pour eux, mordre une blood whore ce n'était pas mal. Pour eux c'était comme de mordre une source, ce n'était que du sang mais dans son cas les choses étaient bien différentes. Alors, depuis qu'il avait été dans une clinique spécialisée pour ce genre d'addiction. Il s'était juré de ne plus jamais boire autre chose que sa dose journalière. Au départ même le sang humain le terrifiait car tout son être pleurait cette soif insaisissable. Son corps s'était habitué à cette douceur sans nom et plusieurs années avaient été nécessaires pour ne plus y penser. Sauf que se trouver ici, dans un lieu où ce genre de pratiques étaient courantes ce n'était pas pour lui. Toutefois, il ne pouvait guère expliquer sa situation. Son histoire n'appartenait qu'à lui et puis, il ne désirait pas étaler ses problèmes à des personnes qu'il venait de rencontrer. « Allez Badica comme c'est ta première fois au Bloody Stake, tu peux choisir en premier. » C'était bien sa veine, lui qui ne désirait pas être mêlé à ce genre de trafic se retrouvait les deux pieds dedans par la force des choses. Le mensonge n'était pas l'art dans lequel il était le plus doué mais il possédait quelques ressources qu'il s'empressa d'utiliser. « Amusez-vous les gars, Allison n'apprécierait pas que je me laisse aller à ce genre de pratiques. » Il aurait dû s'en vouloir de se servir d'elle comme cela mais il s'en moquait. S'il refusait ce n'était pas par rapport à sa petite amie. Certes, sa volonté première n'était pas de la tromper et il ne l'avait jamais fait, toutefois, son attachement à son égard n'était pas total. Il l'aimait mais pas autant qu'elle, il en était malheureusement conscient. Pourtant, il n'arrivait pas à s'en vouloir de la situation car pour lui, c'était sa nouvelle manière d'aimer, la seule dont il était capable depuis l'incident. « Elle n'en saura rien et puis, tu peux te contenter de mordre, pas besoin d'aller plus loin si tu ne le désires pas. » Avant même d'avoir le temps de répliquer, ses nouveaux amis lui avaient déjà trouvé une cible de choix. La pauvre demoiselle ne lui faisait pas envie, elle ressemblait à une droguée en manque mais il ne pouvait plus reculer, toutefois, Badica avait plus d'une idée en tête. Sans attendre, il partit avec la demoiselle qui le conduisit immédiatement jusqu'aux boudoirs dans lequel il ne prit même pas la peine de s'asseoir. « Ecoute, je ne suis pas le genre de type qui se laisse aller à ses pratiques mais voilà quand même l'argent. Tu sais qu'il y a moyen de faire autre chose, je te demande juste de ne pas sortir d'ici avant dix minutes pour donner l'impression que nous avons été jusqu'à la morsure. » Allait-elle accepter ? Il n'en avait aucune idée toutefois lorsqu'il la vit se saisir des billets, il se doutait que le marché était conclu. Cinq minutes plus tard, il sortit discrètement du boudoir sauf que partir devint une non possibilité. Un regard et il se figea. Non, ce n'était pas possible, elle ne pouvait pas être ici, elle ne pouvait pas être habillée ainsi, elle ne pouvait se tenir ainsi, non cette fille en face de lui ne pouvait pas être Hazel et pourtant, elle était elle. Certes, c'était une vision plus adulte de son ancienne petite amie qu'il avait devant les yeux mais il était bien certain qu'il s'agissait d'elle. Ce qu'il voyait lui donnait envie de vomir. Elle allait donner son sang, Hazel était devenue une blood whore et il n'était pas prêt des'en remettre. Ils avaient trouvé un boudoir et l'acte sensé aurait été de s'en aller, de la laisser vivre sa vie, il y avait prescription depuis autant d'années. Mais non, il en était totalement incapable. Il ne pouvait agir de la sorte, il ne pouvait pas laisser faire une telle horreur. Sans vraiment réfléchir Vadim se précipita dans le boudoir où ils venaient de s'enfermer. Et le monstre était déjà occupé, sa bouche sur son cou, cette simple vision lui donnait la gerbe mais ce qui semblait le consumer c'était une rage sans nom. « Tu la lâches tout de suite et tu sors de cet endroit. » Vadim concentrait toute son attention sur le Moroï comme si voir Hazel de la sorte c'était bien trop pour lui. L'homme ne semblait pas presser de bouger mais Vadim savait comment faire. Sans lui laisser le temps de réagir, il enflamma sans bras de flammes, pour le moment, inoffensives. Si tu ne sors pas ici dans les cinq secondes, tu repartiras avec un bras en feu. Son ton était froid et distant et il savait bizarrement qu'il sera capable d'arriver à un tel acte pour l'empêcher de toucher Hazel. L'homme sembla prendre sa menace au sérieux et quitta rapidement les lieux tout en lui lançant un regard noir. Refermant les rideaux, il concentra toute son attention sur la fille paumée qu'il avait devant lui. Sa belle princesse faisait maintenant peine à voir. Elle lui semblait usée, souillée, sans aucun doute, bourrée et surtout en attente d'une morsure. « Ha...Hazel... C'est toi ? » Chaque mot devint une vraie torture parce que les choses étaient différentes parce qu'il la connaissait parce qu'il l'avait connu mais elle n'avait plus rien à voir avec sa petite amie de l'époque. Comment tout avait-il pu changer de la sorte ? Il ne comprenait pas, il était incapable de comprendre mais la rage bouillait encore dans tout son être, une rage qui paraissait sans fin...
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Hazel Mcmahon
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MessageSujet: Re: KIDS GROWN UP BUT WE'RE NOT ALRIGHT ⊹ HADIM.   KIDS GROWN UP BUT WE'RE NOT ALRIGHT ⊹ HADIM. EmptyLun 14 Juil - 20:03

Plus rien ne comptait, dès à présent. Plus rien ne comptait dans ce monde si cruel, à part lui. Lui, ce Moroï qui lui donnait sa salvation, son échappatoire d’un soir, sa dose quotidienne. Demain, il ne serait plus qu’un souvenir, qu’une morsure qui disparaîtrait dans la semaine. Seules quelques marques persistaient sur la peau légèrement hâlée de la jeune femme, témoignages de plusieurs épisodes au cours duquel son interlocuteur aurait pu la vider entièrement de son sang. Au fond, Hazel ne remarquait jamais lorsqu’un Moroï dépassait les bornes. C’était plutôt le gérant du Bloody Stake qui intervenait dès qu’il jugeait qu’un boudoir restait occupé trop longtemps. Il lui était arrivé d’éjecter les éconduits avec son élément air avant de les bannir définitivement du lieu sacré. Passer du bon temps avec les filles, il ne voyait nullement le problème. Les tuer, hors de question.
L’homme parcourait son cou, le haut de son corps avec tellement d’aisance que la jeune femme ne pensait déjà plus à rien. Elle avait fait le vide dans son esprit, elle avait oublié sa vie misérable et songeait déjà à sa prochaine destination. La Californie, peut être. Hazel avait suffisamment d’argent à force de donner son cou à de riches Moroï qu’elle pouvait désormais s’offrir le luxe de passer quelques semaines au soleil, sur une plage déserte. Ou peut être qu’elle s’aventurerait en Europe, dans les méandres parisiens ou les plaines écossaises. Lorsque son prince charmant enfonça enfin ses canines dans la peau fragile de son cou, Hazel lâcha un soupir d’exaltation. Le genre de soupir qui marquait son soulagement d’avoir attendu depuis l’après-midi. Un faible sourire dominait sur son visage au regard absent ; et l’homme, lui, continuait, absorbait délicatement le précieux sang de dhampir. Et même, des flammes dansaient sur son bras. De très belles flammes, tellement belles qu’elles paraissaient si irréelles, laissant une Hazel charmée par l’effet que lui procurait son prince charmant. Mais très vite, le geste brutal, celui de retirer ses canines, lui arracha un cri de protestation. L’homme ne la regardait plus. Il disparut vite, trop vite, et Hazel, titubante, bien trop fébrile, essaya de se lancer à sa poursuite. Le rebord de la chauffeuse sur laquelle ils prenaient du bon temps quelques instant plutôt la rebuta de poursuivre la maigre course qu’elle avait entamée. Elle restait à genoux, apeurée, les yeux embués de larmes, les bretelles de sa robe tombantes. Et elle ne comprenait pas. La dhampir ne comprenait pas pourquoi il avait cessé de l’aimer de la sorte. Etait-elle si répugnante ? Apparemment, oui. Pourtant, le gérant du Bloody Stake lui avait répété maintes fois que Hazel faisait partie des plus jolies. « Ha...Hazel... C'est toi ? » Un bruit de voix qui lui rappelait vaguement quelqu’un lui fit tourner la tête légèrement. Et là, la dhampir vit qu’elle n’était pas seule. Qu’une image du passé se dressait sous ses yeux, aussi apeurée qu’elle ne l’était. Vadim Badica venait de la priver de son prince charmant, comme d’habitude. Comme d’habitude, il gâchait tout. Il gâchait sa vie et maintenant, il gâchait les maigres chances qu’elle avait de récupérer le salaire alléchant qu’on lui brandissait sous les yeux un soir sur deux. Ni une ni deux, un rire moqueur fendit l’air, le genre de rire qui n’annonçait rien de bon, surtout lorsqu’on ôtait sa drogue à une accro. La jeune femme se redressa tant bien que mal avant de se diriger vers l’infâme Moroï. Une rage d’une violence sans borne la prenait et immédiatement, son premier réflexe fut de lui agripper le cou d’une main avec pour seul et unique but de l’étrangler. Elle serrait sa gorge de plus en plus avant de finalement le repousser violemment contre la chauffeuse. « T’ES ENCORE EN VIE, SALE MOROI ? DEGAGE ! » Non, il ne s’agissait nullement de retrouvailles romantiques. Il s’agissait plutôt d’une haine accrue par l’effet de la morsure et son manque, le manque qu’il venait de lui créer. Mais le manque, plus que le souvenir, la poussa à quitter les lieux rapidement d’un pas mal assuré et titubant. Elle parcourut frénétiquement les boudoirs à la recherche d’un prince charmant tout aussi en manque qu’elle. Sauf qu’ils étaient déjà tous occupés. Alors la jeune femme finit sa course dans la salle du Bloody Stake où d’autres mâles en rut l’attendaient. Mais comment pouvait-elle se concentrer et savoir lequel d’entre eux deviendrait son prince charmant si sa tête ne cessait de tourner ? Tout d’un coup, Hazel voyait trop. Trop de bloodwhores. Trop de Moroï. Trop de rouge. Pas assez de morsure. Ses jambes la forçaient à courir loin de cet endroit qu’elle aurait du fuir quelques semaines plus tôt. Alors elle atterrit dans le club, l’endroit que les gens normaux fréquentaient. Elle se frayait un chemin, poussant maladroitement ceux qui la gênaient mais la foule l’absorbait. La foule l’absorbait bien trop pour qu’elle continue sa route. Ses jambes se dérobaient à mesure qu’elle tentait d’avancer et, trop faible, trop endolorie par la morsure et l’alcool, la dhampir finit sa course au sol. Tout ce qu’elle voulait, au fond, c’était fuir un passé qui avait ruiné son présent et qui ruinerait son futur.
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Vadim Badica
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MessageSujet: Re: KIDS GROWN UP BUT WE'RE NOT ALRIGHT ⊹ HADIM.   KIDS GROWN UP BUT WE'RE NOT ALRIGHT ⊹ HADIM. EmptySam 19 Juil - 15:38

Elle était là, juste devant lui et il ne savait pas comment réagir. Parce que jamais il n'aurait imaginé retrouver Hazel dans un tel lieu. Non Vadim ne comprenait pas ce qui avait pu changer. La dernière fois qu'il l'avait croisé au détour d'un couloir, elle paraissait bien et proche d'entrée en dernière année à l'académie. Non, il ne savait nullement ce qui avait pu changer pour que les choses se terminent ainsi. Ce qui était certain c'est que la vue d'un homme enfonçant ses canines dans la chair de Hazel lui donnait envie de vomir. Personne n'avait le droit de la traiter ainsi, même lui ne l'avait pas eu même s'il l'avait pris. A tout jamais il s'en sentirait coupable mais là voir, là maintenant dans un tel lieu ne faisait qu'augmenter sa culpabilité. Il s'était énervé, il avait fait fuir l'autre homme pour se retrouver devant une silhouette qui lui paraissait totalement irréelle. Hazel Mcmahon dans un tel lieu ! Hazel Mcmahon qui laissait quelqu'un la vider de son plus précieux liquide. Hazel Mcmahon qui n'avait plus rien de la délicieuse adolescence de laquelle il était tombé profondément amoureux. Parce qu'entre eux, cela n'avait jamais été simplement une amourette d'académie, un jeu où on cherche à avoir au moins une Dhampir. Non cela avait toujours été beaucoup plus. Parce qu'il l'avait aimé comme il n'avait jamais aimé personne d'autre. Parce qu'il l'avait désiré comme il n'avait jamais désirée aucune autre. Parce que tout changeait en sa présence. Il l'avait aimé plus fort que n'importe qui d'autre, qu'Allison. Elle avait été la première et le resterait à jamais. Sauf que ce n'était pas son Hazel devant lui. C'était une tout autre Dhampir, une demoiselle qui semblait dans un état plus que second, qui était bien incapable de tenir debout. Parce qu'elle était en manque, parce qu'elle avait besoin de sang, parce que son monde semblait maintenant se résumer à cela. Elle n'était plus rien, un déchet, voilà ce qu'elle aurait été pour tout homme rentrant ici, un simple déchet à user, duquel on pouvait abuser pour lui apporter sa morsure salvatrice. Ce n'était pas le cas de Badica. Pour lui, elle restait l'une des femmes qui avait le plus compté dans son existence et même si la fin de leur histoire lui laisserait à jamais un souvenir plus qu'amère, ce n'était rien comparer au reste. Il avait parlé, comme pour s'assurer de ne pas rêver, comme pour être certain que les choses seraient toutes autres. Parce qu'il avait bien besoin de plus, parce qu'une part de lui-même n'arrivait pas à accepter qu'il puisse s'agir de l'ancienne femme qu'il avait apprécié. Non, il n'y arrivait pas. Et pourtant, c'était elle, son regard n'était plus du tout, que du contraire, elle paraissait vouloir le détruire, le tuer, mettre fin à ses jours et ne plus jamais se retrouver dans le même monde que lui. Ce qui l'effrayait le plus, c'était sans nul doute ce rire moqueur qui prenait place à la commissure de ses lèvres. Ce rire froid, si différent de celui qu'il aimait tant entendre. Celui pour qui il aurait été capable de tout faire. Sauf que ce n'était nullement la pire chose qu'elle pouvait faire. Non, elle avançait difficilement jusqu'à lui pour le détruire, pour lui faire payer ce qu'il venait de faire. Pas le temps de comprendre, pas le temps de réagir qu'elle ne l'étrangle. Folle, en manque, dans un état second, il ne savait pas ce qui la poussait à agir de la sorte, tout ce qu'il comprenait c'est qu'elle le privait peu à peu de son air, qu'elle était loin d'être douce. Hazel, comme tous les Dhampirs possédaient de la force et il était bien conscient que si elle continuait trop longtemps il ne finirait pas ne plus pouvoir respirer. Il aurait pu la forcer à le lâcher en utilisant son élément mais il ne fit rien comme s'il s'attendait depuis bien longtemps à mourir de sa main. Comme si au fond ce n'était juste retour des choses. Il retrouva finalement sa respiration lorsqu'elle le poussa contre la chauffeuse. Il avait mal partout et il s'était sans aucun doute cogné la tête assez fort mais pas assez pour ne pas entendre les mots qui sortaient de sa bouche. Ils étaient glacials et nullement de ceux qu'il désirait entendre. Non, il ne voulait pas de cette haine qu'elle lui lançait en plein visage comme s'il s'agissait de la chose la plus facile à faire, elle n'en avait que faire de lui et il ne savait pas comment agir autrement, comment annuler cette façon de faire. Elle le haïssait tout ce qu'elle venait de dire le lui faisait comprendre... Sauf qu'il ne savait pas pourquoi. Vadim avait manqué un épisode qu'il ne savait nullement comment rattraper. Pas le temps de la voir partir qu'elle n'a déjà quitté le boudoir, sa tête le lance, sa gorge est sèche et pourtant il avançait. Parce qu'il ne pouvait la laisser partir parce qu'il avait besoin de savoir. Parce que tout son être lui annonçait que la laisser dans un tel état était tout bonnement impossible pour lui. Pris d'une force qu'il avait oublié avec le temps, il avançait vers elle, la cherchant, la poursuivant au loin et priant les dieux de ne pas la perdre de vue. Il ne pouvait pas la laisser, pas dans un étant pareil. Le club était rempli et il manqua plus d'une fois de perte sa trace de ne savoir par où se diriger mais il l'aperçut enfin, fondant dans la foule, tombant comme une crêpe, comme un animal blessé. Plus moyen de la retrouver sauf qu'elle empestait, il l'avait mordu et l'odeur de son sang l'appelait. Son esprit n'avait pas oublié la senteur particulière de ce liquide qui lui avait été si indispensable. Il la suivait à l'odeur, jusqu'à la retrouver recroquevillée autour d'une foule qui ne faisait pas assez attention à elle. Sans lui laisser le temps de réagir, il l'enferma dans ses bras. Il savait qu'elle allait se débattre et il ne fut pas déçu toutefois, il ne pouvait la laisser se faire piétinée par des humains. Une fois dehors il hésita quelques instants à la libérer de peur de la voir s'enfuir sauf qu'elle gesticulait bien trop pour qu'il puisse la garder plus longtemps. Surtout qu'il venait de se ramasser une belle droite ainsi qu'un coup de pied non loin de son service trois pièces. Il la laissa tomber doucement tout en la tenant par le bras, il ne pouvait la laisser partir.  « Hazel tu as besoin de rentrer... Laisse-moi t'amener dans un endroit où tu seras plus en sécurité. » Il doutait qu'un tel endroit existe parce qu'elle n'était plus sa Hazel, elle était devenue une autre pour laquelle il ne pouvait peut-être pas faire quelque chose.  « Que-t-est-il arrivé ?  Cette question, il se la posait autant pour lui-même qu'à elle. Oui, il avait définitivement besoin de comprendre.
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