race : Sa silhouette élancée et sa ravissante physionomie font de Poppy une Moroï tout particulièrement délicieuse. date et lieu de naissance :  Cette douce créature, vint au monde sous une douce nuit d'automne, le vingt-neuf octobre précisément à la Cour Royale. âge :  vingt et un printemps. nationalité et origines : Américaine de toute évidence, sans oublier ses lointaine origines slaves. situation amoureuse :  Cette jeune demoiselle dont le nom pourtant évoque la trahison et le mépris, semble aujourd'hui heureuse et épanouie dans les bras de son fiancé : Miles Ivashkov. Pour le plus grand désarroi de la famille du jeune homme ... traits de caractère : Poppy est une jeune femme Audacieuse et Energique. C’est d’ailleurs grâce à ses deux atouts que cette Ambitieuse et Persévérante Ozera obtiendra toujours ce qu’elle veut. Il serait effectivement judicieux de ne pas trop contrarier cette jeune adulte plutôt Capricieuse, sa Patience à des limites. Rancunière et Impulsive : elle agit sur le moment et pardonne très difficilement. Se laissant souvent dominer par son caractère Taquin et Joueur : cette Fougueuse blondinette peut aisément vous faire tourner la tête ! Mais derrière ses airs parfois Enfantins et légèrement Puériles accompagnés de remarques toujours plus Sarcastiques les unes que les autres, se cache en réalité une jeune femme Intelligente et dotée d’une Logique inébranlable. Optimiste, Expressive et Communicative ! Penelope respire la joie de vivre et la transmet aux personnes qui lui sont proches. Attention toutefois à ne pas s’approcher trop près de ce qui lui appartient ! Dans le cas contraire cette Tendre et Douce Rêveuse sortira ses griffes magnifiquement bien manucurées, et sa Possessivité ainsi que sa Jalousie prendront le dessus. Têtue, Spontanée, Désordonnée et Exubérante cette Moroï n’a pas fini d’enchainer les faux pas dans ce nouveau monde Elitiste qui n’est pas réellement le sien … Cependant aux noms de sa propre Curiosité, de son Amour pour Miles et pour la Fierté de sa mère : Poppy compte bien s’intégrer de son mieux parmi les autre Moroï de la Cour Royale. Belle et Rebelle, voici ce qui qualifie le mieux la jeune Moroï.

statut social: Pestiférées, rejetées, méprisées ... Voici comment Penelope et sa mère sont perçues à la Cour Royale. Effectivement, il y a maintenant quinze années de cela : la tante de Poppy ainsi que son mari s'étaient volontairement transformés en Strigoï et avaient tués leur propre fille par la même occasion. C'est ainsi que le grand-père de Poppy se retrouva déchu de sa place de prince et que tous les membres de cette famille qui avaient été trop proches des deux non-morts ont été exilés par les leurs. Pourtant, un nouvel événement funeste obligea les Carmichael-Ozera à se rendre de nouveau à la Cour Royale. Depuis le décès de son père, d'affreuses rumeurs circulaient sur le compte de sa mère. Mais cette dernière ne comptait pas se laisser salir une nouvelle fois de la sorte, c'est pour cela qu'elle se rendit avec Poppy à la Cour Royale pour s'y installer et laver leur honneur. Malgré les nombreuses années qui s'étaient écoulées depuis l'éveille de la tante et de l'oncle de Poppy, le regard des Moroï n'avaient pas changé à leur égards. Jusqu'à ce que l'impensable se produit. Poppy, portant à son doigt une bague de fiançailles : promesse d'amour et de mariage à venir ... Et ce n'est autre que Miles Ivashkov qui la lui passa au doigt. Le meilleur parti de la Cour, membre de la famille de l'actuelle Reine .. qui ose demander en mariage la fille d'Alexandra Carmichael-Ozera. Serait-ce la naissance d'un nouveau scandale à la Cour Royale ?statut professionnel : Etudiante à Lehigh University, la jolie blonde a décidé de prendre une année sabbatique afin de préparer son Union avec le jeune Ivashkov.

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⊹ II. BLOOD IS FAMILY (QUESTIONNAIRE) ⊹

votre pire défaut :

excessif(ve) trop sérieux(se) étourdi(e) trop émotif(ve)

quitte à se saouler, autant le faire avec :

du martini blanc un Blue Lagoon du Get 27 les trois

votre source préférée est déjà prise par un autre Moroï. Vous êtes :

vert(e) de jalousie voyez rouge avez une peur bleue êtes blanc comme un linge

En soirée vous êtes :

rabat-joie lourd(e) in da place invisible

Vos canines, vous les aimez :

un p(i)eu beaucoup à la folie pas du tout

Honnêtement, elle vous pompe l'air, Tatiana Ivashkov ? Vous partagez ses idées ?
Tatiana. Son simple prénom suffit à Poppy pour être soudainement prise d’une crise d’urticaire. Cette exagération mise à part … Penelope n’apprécie guère sa majesté. Elle estime toutes ses décisions tantôt superficielles, tantôt inconscientes. Et ce n’est pas uniquement parce que la jolie blonde méprise en grande partie les membres des onze clans suite aux rumeurs que ces derniers ont pu faire circuler sur sa mère, et encore moins à cause de son inimitié réciproque envers sa belle-famille. Non, elle désapprouve tout simplement les décisions de Tatiana et porte dans son cœur le dessein d'un futur monde Moroï bien différent. La meilleure défense : c’est l’attaque. Alors à quoi bon s’entêter à sacrifier de pauvres adolescents à peine sorti du berceau, pour protéger des Moroïs qui pourraient apprendre à se défendre eux-même à condition que cette pratique ne soit plus considérée comme un affront … Autrement dit : Tatiana, il est temps pour toi de prendre ta retraite.

Quelles sont vos relations avec les dhampirs ? Et avec les autres Moroï ?
Tout au long de sa courte vie, Poppy a toujours porté avec fierté les noms de ses deux parents. Ce qui lui a valu durant toute son adolescence de nombreux regards méprisant. Être la nièce de deux Moroï de sang royal qui se sont volontairement transformés en Strigoï n'est pas un critère facilitant l'intégration auprès des autres jeunes ... Néanmoins, la jolie blonde a su prendre la place qu'on refusait de lui donner. Franche, fêtarde, souriante et serviable : Poppy parvint donc à vivre une jeunesse similaire à tous les autres adolescents de son âge. Les vrais amis se sont faits rares, mais ceux qu'elle eut étaient sincères. Son tempérament prenant le dessus sur son sentiment d'appartenance, elle côtoya davantage de Dhampirs que de Moroï durant sa vie à l'Académie. Effectivement ses semblables étant souvent soit des descendants de la Royauté, soit des larbins de ses derniers ... Poppy se mélangeait difficilement à eux.
Aujourd'hui, toujours méfiante à l'égard des Moroïs hauts placés : elle se doit bien d'avouer qu'ils ne sont pas tous comme elle le pensait auparavant. Bien que beaucoup d'entre eux restaient à ses yeux de faibles trouillards, suivant Tatiana comme des moutons. Elle fit également la connaissance de beaucoup d'entre eux, partageant les mêmes projets d'avenir qu'elle. Autrement dit : un avenir où les Moroïs ne seraient plus de simples figurants qui laissent leurs gardiens mourir un par un en attendant que viennent leur tour, mais plutôt un avenir où les Dhampirs seraient traités avec davantage de considération et où les Moroïs se battraient à leurs côtés.

Quelle a été votre réaction suite au massacre ? Faites-vous partie d'un groupe en particulier ?
Affligée, horrifiée ... Et pourtant, pas si stupéfaite que cela face à cette terrible tragédie. C'était à prévoir en laissant de jeunes Dhampirs de seize ans veiller sur d'irresponsables Moroïs à peine plus âgés qu'eux. Alors, pour la jeune Poppy comme pour beaucoup, cet horrible coup du sort fût celui de trop : Penelope qui avait toujours pensé au fond d'elle qu'elle devait apprendre à se battre plutôt que de rester continuellement passive face aux Strigoïs décida de réellement commencer à s’entraîner.
Évidemment elle connaissait quelques bases de combat, bien qu'elles fussent extrêmement fragiles. En effet, étant plus jeune elle était passionnée par les mouvements que voulaient bien lui montrer ses amis Dhampirs et tout particulièrement sa meilleure amie, qui après avoir terminée sa formation, avait refusée de devenir gardienne pour étudier à l'Université et ainsi vivre la vie dont elle rêvait. Ce fut cette dernière qui se révéla être une enseignante réellement compétente en matière de combat avec Poppy même si la fragilité de son corps, caractéristique des femmes Moroïs, l'handicapait énormément ... Elle se recentra donc davantage sur ce qu'elle savait maîtriser : la magie. C'est en secret, bien évidemment qu'elle s’entraînait à utiliser son élément de manière offensive ... Perpétuellement soutenue par sa mère qui lui avait toujours enseigné qu'elle devait apprendre à se débrouiller seule, étant donné que la famille Carmichael-Ozera n'avait pas le droit de prétendre à la protection d'un gardien. - THE NEW WAY


⊹ III. BLOOD IS PAIN (HISTOIRE) ⊹


« Le visage est le miroir du cœur, et Dieu sait que tu es belle ma fille ... » : pourquoi les paroles sages de ma mère viennent à mon esprit seulement dans des moments semblables à celui-ci. J'aurais certainement pu me rappeler cette phrase n'importe quel autre jour de ma vie, où en me mirant dans une glace : je verrais une jeune femme belle aux cheveux bien peignés. Et pourtant ... Il fallut que ce soit à cet instant précis que cette belle parole me revient en mémoire.

Affreuse, j'étais absolument affreuse. Mes cheveux semblaient avoir vécus la guerre, et pourtant ce n'était rien en comparaison de mon visage ... Mes yeux rouges et atrophiés à force d'avoir tant pleuré, étaient toujours aussi larmoyants. Mon mascara, pourtant très résistant, avait coulé jusqu'à mi-joue. Mes lèvres quant à elles, après les avoir tant mordues de longues minutes pour retenir mes sanglots, étaient tout abîmées ... Et mon nez ! Comme je pouvais le trouver si joliment bien dessiné habituellement ... Pourtant, il me faisait maintenant horreur. Rouge et légèrement enflé.

Le contraste entre l'horreur de mon visage et la beauté de la chambre qui se reflétait elle aussi dans le miroir ... Était terrifiant. Plus je tentais d'y faire abstraction, plus je n'y voyais que cela ... Pourtant, je tentai bien d'y voir autre chose, une autre facette de celle que j'étais devenue ou bien même que j'avais été. Et pourtant rien ... Où était la jeune femme heureuse qui allait prochainement épouser l'homme qu'elle aime ? Ou bien encore, où se trouvait la jeune fille rieuse qui aimait tant danser autrefois ? Je ne voyais aucunes de ses deux femmes dans le miroir et d'ailleurs cette terrible constatation me fit aussitôt ôter ma bague de fiançailles que je déposais d'un geste mal assuré sur le bord de l'évier. Si je ne représentais aucune de ses deux filles, il restait peut-être encore la dernière facette de Penelope Carmichael-Ozera celle que tant de gens ignoraient ... La battante, la survivante. Une femme forte qui voulait à tout prix apprendre à se battre, même si son corps ne lui permettait pas vraiment ... Après tout, s'était la seule version de moi qu'il restait. Et cependant, cette idée ne me rassurait pas ... Si ce visage que je voyais en se moment dans la glace, était bien celui qui représentait la battante qui est en moi ... Alors, cette même battante avait perdu la guerre. Elle avait été vaincue, encore une fois ... La fois de trop, peut-être ?

Alors, après avoir calmé ce qu'il restait de mes sanglots, je débutais la première étape : le démaquillage.
Un coton en main, je m'attelais à cette tâche avec des gestes spontanés qui donnaient pourtant l'impression d'avoir été rigoureusement pensés ... D'ici quelques secondes la peau de mon visage allait se retrouver à nue et tandis que j'y pensais des images défilaient dans mon esprit.
Petite déjà, je savais que la vie ne m'avait pas épargnée. J'avais cinq ans et tout pour être heureuse ... Un appartement magnifique à la Cour Royale, des vêtements hors de prix, une famille que j'aimais tant. Je crois que je les ai tous aimés au moins une fois dans ma vie. Bien que tout allait changer ... J'étais très proche de ma cousine. Elle était à peine plus âgée que moi et je la considérais un peu comme la soeur que je n'eus jamais ... Pour ce qui est de mes cousins éloignés, je me souviens principalement d'Edgar, il aimait beaucoup nous taquiner moi et ma cousine. Je me suis toujours demandée si c'était parce qu'il voulait se joindre à nous mais n'osait le dire, ou bien parce qu'il était tout simplement un garçon de six ans. Et Dieu sait que c'est stupide un garçon, quel que soit son âge d'ailleurs ...
Pour ce qui est de Sebastian, il était trop jeune pour avoir le moindre souvenir de moi ... Pour ma part, je me souviens simplement que s'était un bébé et que par conséquent, il était semblable à mes poupons en tout point. Mais étant donné qu'on me refusait tout naturellement de jouer à la maman avec lui, il n'eut très rapidement, plus aucune utilité à mes yeux ... Enfin, une vie de petite fille quoi.

Seulement voilà le plus grand déshonneur qui pouvait arriver, arriva. Et arriva dans notre famille ... Bien sûr, j'ai réellement compris ce qui s'était passé que quelques années plus tard. Lorsque j'étais suffisamment mature pour deviner grâce à des morceaux de l'histoire que j'avais assemblé de moi-même, de manière à ce que mes parents puissent se contenter d'acquiescé la théorie que je leur exposais. Mon oncle et ma tante s'était transformé volontairement en Strigoï. La créature la plus monstrueuse qui puisse exister dans ce monde ... Ma cousine avait refusé de se joindre à eux ce qui avait entraîné qu'ils avaient tentés de la transformer par la force. Malheureusement, ils tuèrent leur propre enfant. Quoi que, connaissant la force de caractère que possédait ma cousine elle aurait de toute manière préférée mourir que de devenir un non-mort ... Suite à cela, mon grand-père fut déchu de son titre de Prince et c'est son frère Valerian qui prit sa place. Moi, ma mère, mon père ainsi que mon grand-père avons dû partir de la Cour Royale où notre présence n'était plus désirée et nous nous sommes installés à Drovkova Creek. En tout cas, ce fut le cas de ma famille. Moi, je continuais de passer la majeure partie de ma vie à l'Académie.

Voilà, mon visage était mis à nu ; tout ce maquillage qui avait dégouliné d'une manière des plus immondes sur mon visage, avait maintenant disparu. Ne laissant presque plus aucune trace des sanglots qui m'avaient anéantis un peu plus tôt ... Je commençais donc l'étape suivante : le fond de teint. Base discrète et anodine, mais sans laquelle aucun make-up digne de ce nom ne pourrait être considéré comme solide. Indispensable pour apporter un peu de vie, de joie, de soleil sur mon visage ...
Un peu comme mes années à l'Académie, quand on y réfléchit bien. Ces années furent la petite touche de vie, de joie et de soleil qui me donnait parfois presque le sentiment que j'avais rêvé le début de ma vie ... Comme si je n'étais jamais née en tant qu'Ozera à la Cour Royal et surtout comme si mon oncle et ma tante n'avaient pas détruit l'honneur de notre famille ... Cependant, la réalité me rattrapait régulièrement. Les regards, les insultes et les remarques désobligeantes envers moi et surtout envers ma mère qui était quand même la soeur du monstre. A cause de ma tante, ils la faisaient passer pour un monstre elle-même.
Mais contrairement à ce qu'on pourrait croire, je n'en souffris pas tant que cela. Du moins, avec le temps, j'avais appris à ne plus porter attention aux remarques. J'étais devenue une jeune fille sûre d'elle, rayonnante. J'aimais sortir, faire les boutiques, rencontrer des garçons, faire de la danse ... Oh' oui la danse, qu'est-ce que j'aimais danser. Mais par-dessus tout : j'aimais la vie et, tout compte fait ... Je crois bien qu'elle m'aimait aussi. J'ai connus l'amitié et la trahison, j'ai connu aussi mes premiers amours et les premiers chagrins qui les accompagnent ... Et tout ceci, c'était à l'Académie. Je n'avais pas spécialement beaucoup d'amis, mais nous étions très proches. Notre petit groupe se constituait tout d'abord d'une toute petite poignée de Moroïs assez intelligents pour passer outre ce qu'il se disait sur ma famille et quelques Dhampirs, un peu plus nombreux et toujours partant pour s'amuser. Ce qui ne m'empêchait pas d'être une élève relativement douée. Même si j'étais loin d'avoir un bulletin de notes excellent ... Je me débrouillai plutôt pas mal, finalement ! Effectivement, j'ai profité de mes années à l'Académie comme je me devais de le faire et je crois que ce fut les plus belles de ma vie. Et ceci grâce à une seule personne : Talya. Ma meilleure amie et accessoirement la plus merveilleuse Dhampir qu'il m'a été donné de rencontrer ... Forte, courageuse, attachante, caractérielle ... et ...

A l'évocation de Tayla, mes yeux avaient recommencé à larmoyer. Je devais absolument penser à autre chose. Vite ... Je me contemplais dans la glace, le fond de teint avait eu l'effet escompté. Que manquait-il à présent ... Ah ! J'y suis. Je déposais un peu de baume sur mes lèvres abîmées pour me soulager et ... se contact de mon doigt sur mes lèvres il me rappelle quelque chose ... Non, il me le rappelle, lui.
Miles Ivashkov.
Un amant, un ami ... Et accessoirement aussi, l'homme de ma vie. Du moins, je crois que c'est ce qu'il est ... Je suis peut-être naïve après tout. Même si j'ai eu beaucoup de mal à imaginer qu'un garçon comme lui puisse réellement s'intéresser à moi. Après tout, c'est tout de même un Ivashkov et pas des moindres, il est le fils de Grigory. Est-il réellement amoureux de moi dans le fond ? J'ose le croire. Après tout, si je me permettais de remettre en cause sa parole ... Il pourrait tout aussi bien en faire autant de la mienne. Après tout, je l'ai secrètement suspecté de vouloir m'épouser par simple esprit de contradiction envers sa famille ou pour jouer je ne sais quel coup-bas. Quant à lui il a surement dû penser que j'avais accepté sa demande pour laver l'honneur de ma famille et devenir une Ivashkov, ce que beaucoup de femmes Moroïs convoitent d'ailleurs. Il serait peut-être tant que j'arrête de me poser un milliard de question et que je profite de la vie telle qu'elle s'offre à moi aujourd'hui. Ma relation avec Miles est ... Un sourire se dessina sur mon visage alors que mes yeux demeurèrent dans le vide. En réalité, les mots me manquaient ... Passionnel ? Oui et non. Et tellement d'autre chose en même temps. Toute ma vie j'ai appris à me méfier des gens. Alors, bien évidemment j'éprouve parfois des doutes : même au sujet de Miles. Est-il sincère ? Fidèle ? Mais après tout peu m'importe. J'ai le sentiment d'avoir pris la bonne décision en acceptant de l'épouser. Au fond de moi, je sais que je suis amoureuse de lui.

Mes lèvres étaient parfaitement adoucies à présent, je pouvais donc y déposer du gloss en toute tranquillité. J'aurais pu en avoir terminé. Cependant, il manquait quelque chose et non des moindres ... Un détail extrêmement important qui allait faire toute la différence.
Le maquillage pour les yeux.
Les yeux ... Sont si sous-estimé parfois ! Tant de choses peuvent passer à travers un regard ... On peut y lire l'amour le plus pur comme la haine la plus noire. Un homme pourra dire de sa bouche tout ce qu'il vous plaira d'entendre, mais vous pourrez toujours voir dans son regard ce qu'il pense réellement au fond de lui. Les yeux, le regard ... Je le travaillais à l'aide de mon pinceau comme une arme dont je prenais soin. J'avais presque l'impression d'être une guerrière qui s'apprêtait à partir à la bataille, plutôt amusant comme idée, n'est-ce pas ? Moi avec mes peintures de guerre sur le visage ... Quelle ironie ! Et pourtant, tout était si parfaitement logique. C'était la battante qui reprenait vie en moi. Effectivement, elle avait failli s'avouer vaincue quelques minutes auparavant ...
Rien de bien étonnant après tout quand votre meilleure amie vous appelle pour vous dire qu'elle vient de perdre son bébé. Elle n'a pas pu rentrer dans les détails, cela était encore trop douloureux pour elle ... Mais elle s'était contentée de m'expliquer qu'elle avait assisté à l'attaque d'un Strigoï sur une pauvre étudiante de Lehigh. Et malheureusement son instinct d'ancienne gardienne avait visiblement pris le dessus sur celui de future maman. Je m'étais sentis si mal lorsqu'elle m'annonça la nouvelle, que j'avais moi-même l'impression d'avoir perdu mon enfant. Je savais à quel point il lui tenait à coeur d'avoir un bébé. C'est pour cela qu'elle avait renoncé à devenir une gardienne une fois sa formation terminée. Elle voulait vivre telle une humaine, mais une humaine capable de protéger son enfant des dangers du monde que les humains ne soupçonne même pas en temps normal ...Je n'avais encore aucune idée de comment Talya allait surmonter un tel choc, mais je ne comptais pas la laisser l'affronter seule. Et visiblement, la perte de son bébé renforça sa détermination à m'entraîner. Bien que sur le moment j'étais trop occupée à réaliser ce qu'elle venait de m'apprendre pour comprendre sa dernière phrase. C'est seulement maintenant qu'elle me revint à l'esprit. « N'oublie pas notre prochain entrainement. Tu étais censé travailler ta magie offensive ainsi que quelques petits exercices physique. J'espère que tu les as faits. On se retrouve à Lehigh dans quelques jours, comme prévus. Ne soit pas en retard ma belle ... Eh' Poppy ? Compte sur moi pour t'apprendre à massacrer le maximum de ses monstres ... » Puis sans que je prenne le temps de comprendre quoi que ce soit, elle avait déjà raccroché.
Elle n'avait pas la voix d'une mère attristée par la perte de son bébé, mais plutôt la voix d'une femme pleine de détermination et de rage. Elle ne voulait pas perdre de temps à pleurer son enfant, alors qu'elle pouvait tout aussi bien le venger. Si ma meilleure amie pouvait surmonter cela, je le pouvais aussi. Ma mère n'avait ni l'influence suffisante, ni l'argent nécessaire pour obtenir un gardien. Alors, je comptais bien protéger moi-même ceux que j'aime. Et j'étais persuadée que mon mariage avec Miles allait montrer aux gens que les Ozeras ne sont ni des monstres, ni des moins que rien. Cependant, que personne ne tente de faire de moi une femme vouée au silence et à l'inaction. Quand ce sera le moment, je prônerais haut et fort mes envies d'un nouveau monde où les Moroïs et Gardiens combattront ensemble. Même si je suis d'or et déjà persuadée que beaucoup d'entre nous se prépare pour ce grand jour ...

Soudain, un bruit de porte me tira de ma rêverie révolutionnaire.

« Tu es prête, chérie ? » Je rangeai brièvement mon maquillage après m'être rapidement brossé les cheveux et j'avais pris pour finir grand soin d'enfiler lentement ma bague de fiançailles avant de me retourner et d'ainsi lever les yeux sur l'homme qui se tenait droit devant moi. Pas n'importe quel homme ... Le mien. « Je suis prête. » lui assurais-je avec un grand sourire entendu après lui avoir doucement volé un baiser. Je devais mettre de côté mes envies fantasmagoriques de révolution ... Comme un autre combat bel et bien réel allait se dérouler dans très peu de temps et je devais une fois encore, tenter d'en ressortir vivante.
Effectivement, beau-papa et belle-maman nous avaient conviés à déjeuner.

Citation :

⊹ IV. BLOOD IS DEATH (VOTRE PARTIE) ⊹
pseudo/prénom : Alex. âge : 19yo. présence : En fonction de mon humeur, mais je dirais à peu près tout les jours (a). où avez vous pris connaissance du forum ? Bazzart. avis/commentaires : Ce forum est magnifique. :3 avez vous lu la saga ? Hier soir j'étais arrivé à la page 364 du Tome 5 précisément (a) !