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 (azalsky) ❖ still with hearts beating.

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Sacha Azarov
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Sacha Azarov

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MessageSujet: (azalsky) ❖ still with hearts beating.   (azalsky) ❖ still with hearts beating. EmptySam 6 Sep - 14:06



Two feet standing on a principle
Two hands longing for each others warmth

Un souffle qui se détache dans la nuit. Une arabesque de fumée qui s'envole, un vent opaque qui dessine quelques formes au hasard, puis se dissipent un peu plus loin. Sa tête qui tourne, une migraine presque douloureuse qu'il essaye en vain de soigner depuis tout à l'heure. Peut-être qu'il ne s'y prend pas de la bonne manière. Sûrement pas même ; si l'alcool est réputé pour être le plus vieux remède du monde, ce n'est certainement pas celui qui guérit des céphalées. Il fronce un peu les sourcils, passe machinalement ses mains contre ses tempes, comme si cela allait changé quelque chose à la douleur qui lui scie le crâne. C'est peut-être ça qui l'empêche de marcher droit – ou peut-être que c'est la faute aux quelques grammes qu'il a dans le sang. Ça, il n'en a plus vraiment conscience, il se contente d'avancer sans plus réfléchir, se laissant juste guider par ses pas dans ce quartier qu'il connaît pourtant bien. Krasnir District. La débauche, la luxure, les jeux interdits, le protocole qu'on oublie à l'entrée des bâtiments. Il se demande un instant si finir sa soirée dans un de ces bordels de luxe serait pas la solution à tous ses problèmes. Rien que pour oublier, le temps d'une nuit, avant de se réveiller demain pour se rendre compte de ses erreurs. Rien que quelques heures pour laisser derrière lui ses problèmes. La solution de la facilité. Perdre de vue tout ce qui ne va plus. Lui notamment. Lui et son état qui inquiète. Lui qui en vient à se faire peur lui-même. Tantôt par une colère presque injustifiée, par le sarcasme exacerbé qui teinte ses propos. Cette philosophie fataliste qui lui laisse penser qui rien de bon ne l'attend pour l'avenir. C'est pas totalement faux. De ce qu'il a pu lire, les rares cas connus auraient tous fini à l'asile, ou transformés en ces bêtes sanguinaires qui font froid dans le dos. Des strigoïs. C'est peut-être ça, la solution. Mais quand il y pense, ça lui donne plus envie de rire qu'autre chose, et il passe à un autre sujet. Parce que non, son état en tant que spécialiste de l'esprit, ce n'est pas la seule chose qui l'a motivé à abuser de la bouteille ce soir. Il y a bien une autre raison. Quelque chose de bien plus récent. De bien plus douloureux aussi, et plus les jours passent, plus il en prend conscience. Le pire, c'est qu'il ne peut rien contre. Ce n'est pas une tare qu'il peut guérir – sauf si on considère que l'amitié est une tare, bien entendu. Ou peut-être est-ce une maladie d'un nouveau genre, mais il ne peut pas prétendre s'y connaître, lui qui n'a ni un degré en psychologie, ni même les capacités sentimentales suffisantes pour comprendre ce qui se passe vraiment. Alors il subit, il subit et il continue à penser à elle. À tout ce qui ne va plus par sa faute. À ce qui s'est passé. À cette soirée de charité, à cette bagarre, à ce qui s'est passé dans l'appartement. Elle et son calme olympien. Elle qui l'a défendu, qui l'a aidé à se calmer. Elle qui a pansé ses plaies de l'esprit, mais un peu du cœur aussi. Lui qui a voulu partir mais qui n'a pas trouvé mieux que de faire demi-tour pour l'embrasser. Lui qui a pris la fuite sans même prendre la peine de se retourner. Quel con tu fais, Azarov. Qu'il s'est de nombreuses fois répété par la suite. Il sait qu'il aurait dû s'excuser. Aller la voir, de lui-même, prendre l'initiative pour se faire pardonner. Incapable des sentiments, préférant l'éviter – la snober même, comme tous ces pauvres types pédants qui vivent à la cour. Honte sur lui qui s'est toujours venté d'être tellement différent de tous ces gens, lui qui au final, ne vaut pas mieux face à une jeune femme qui demandait juste à aider. Il y a eu l'acidité dans ses propos, les excuses bidons pour ne pas se croiser ou même se parler, un manque de temps imaginaire, un emploi du temps faussement chargé. Tout ça pour ne pas affronter son regard. Pour ne pas s'écrouler devant elle. Tout ça pour montrer qu'il n'a besoin de rien ni de personne, même si c'est faux. Pour camoufler le fait que s'attacher à quelqu'un, ça lui fait peur ; non, ça le terrorise. L'idée de disparaître un jour et de laisser quelqu'un tenant à lui derrière. Il prend une grande inspiration et s'arrête finalement au milieu de la route, regardant en l'air, dans le ciel. Comptant les étoiles en sachant pertinemment qu'il n'arrivera pas au bout. Son regard dévie sur les bâtiments qui se ressemblent, un en particulier où il s'est retrouvé il n'y a pas si longtemps. Peut-être que ce n'est pas une bonne idée, sûrement même, mais il n'en peut plus d'attendre. Il n'en peut plus de ces mots qui lui brûlent les lèvres. Il veut la revoir, même si c'est pour se prendre une gifle, qu'importe. Il veut la revoir, à tout prix. Alors il monte les marches deux à deux, manque plusieurs fois de s'échouer lamentablement, avec toujours ce même sourire un peu débile accroché aux lèvres. Désinhibé par l'alcool, pour le meilleur comme pour le pire. Même pas capable d'avoir honte de son comportement. Il s'arrête devant la porte, frappe plusieurs fois avant de juste poser son front contre cette dernière, comme incapable de supporter plus longtemps le poids de ses conneries. « Maraaa, Mara s'il te plaît c'est moi, c'est ouvre s'il te plaît... » Propos peu cohérents, partagé entre l'envie de pleurer et de rire, incapable de raisonner normalement. « C'est Sacha... » Qu'il souffle finalement, pas sûr que ce soit la bonne technique d'approche, et pourtant. « Mara je suis désolé si tu savais, je suis tellement désolé pour tout, pour la dernière fois et puis les fois d'après et en fait je suis qu'un con et je mérite sûrement pas que tu ouvres mais j'veux juste savoir que tu vas bien Mara... » Des mots aussi désespérés que son ton. Une attitude complètement à l'opposé de l'euphorie qu'il ressentait précédemment. Peut-être qu'il parle dans le vide, peut-être qu'il n'y a personne, quelle différence au final ? Il reste appuyé contre cette porte en attendant que quelqu'un vienne, qu'elle vienne, pour lui, même s'il ne mérite plus une once de son attention.
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Mara Szelsky
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MessageSujet: Re: (azalsky) ❖ still with hearts beating.   (azalsky) ❖ still with hearts beating. EmptySam 6 Sep - 18:06



and i wanna fight, but i can't contend.
i guess that's love, i can't pretend.

@tomodell

Des gouttes d'eau perlaient le long de mes épaules, mes cheveux humides en cascades sur le côté, légèrement en bataille. Vêtue d'un jogging et d'une chemise simple, nous étions loin de l'allure qu'il me faut aborder à la cour. Pourtant c'est ainsi, sans maquillage et dans des vêtements confortables, que j'aime échapper à toutes ses responsabilités arrogantes. De plus, s'il y a bien un endroit où cette apparence ne gêne personne, c'est bel et bien dans cet appartement. Bien que j'eu quand même droit à un regard moqueur venant de mon amie avant son départ il y a déjà quelques heures. Tout particulièrement en vue de sa robe aguicheuse et des détails soignés de sa tenue, contrairement à la mienne. Seulement nuls regrets ne vinrent dilapider cette tranquillité dans laquelle je nage avec satisfaction. Quoi de mieux que s'affaler dans le canapé, une tasse de thé chaud sur la table basse, un livre en main, une petite couverture sur les jambes comme nos grands-mères savent si bien le faire. Même cette solitude se veut apaisante. Ainsi que ce doux silence. Enchainer les soirées et vous vous rendrez vite compte qu'une nuit au calme est tous ce dont vous avez réellement besoin pour vous ressourcer.Enfin, pour être tout à fait honnête, c'est la deuxième cette semaine. Ce sentiment de détachement aux mondanités diverses est devenue une obsession récemment. Si avant cela ne m'enchantait guère, il est plus que difficile de m'y trainer dernièrement. Et pour cause, personne n'est là pour m'aider à traverser ça, personne ne m'attend, personne n'a besoin de ma compagnie. Si ce n'est ma famille, mais à des fins purement politiques. Mais le pire reste le fait de le croiser, dans chacune de ces soirées arriérées, seulement désormais c'est séparé que nous y assistons. À mes dépends j'ai finalement découvert que cette histoire m'affecte plus qu'elle ne le devrait. Malade, des cours à corriger, pas en forme ce soir, bientôt, j'arriverai à court de motif d'excuses et il me faudra de nouveau affronter cette foule d'hypocrites masqués. Il ne me tarde pas d'en arriver là. Seulement, c'est avec frayeur que j'ai conscience que ce jour approche. À cette réflexion, il m'est impossible d'aller plus loin dans ma lecture. Troquant mon ouvrage pour mon thé devenu un peu trop tiède à mon gout. Subitement, des bruits se firent entendre en direction de la porte d'entrée. Des poings rencontraient brusquement la paroi en bois. Furtivement je m'extirpai du canapé, me dirigeant à quelques mètres, en attendant que le visiteur rebrousse chemin face à aucune repartie. Celeste m'aurait prévenu si quelqu'un devait passer dans le coin. Puis les bruits cessèrent. « Maraaa, Mara s'il te plaît c'est moi, c'est ouvre s'il te plaît... » Pour laisser place à une voix, qui ne m'était pas inconnue. « C'est Sacha... » Tout ceci ne peut-être qu'un rêve tordu. Peut-être même que je me trouve toujours sur le canapé, endormir et que tout ceci n'est que le fruit de mon imagination débordante. Que faisait-il ici ? Comment savait-il où me trouver ? Certainement parce que c'est ici que je l'ai amené l'autre jour. « Mara je suis désolé si tu savais, je suis tellement désolé pour tout, pour la dernière fois et puis les fois d'après et en fait je suis qu'un con et je mérite sûrement pas que tu ouvres mais j'veux juste savoir que tu vas bien Mara... » Les battements de mon coeur se firent plus énergiques. Visiblement, mon être reste toujours en alerte en sa présence. Ma main était déjà postée sur la porte, hésitante, frêle, presque tremblante. Aucun de mes membres ne semblait s'opposer à l'invité à entrée, pourtant, il me fallut un temps de réflexion. Court, très court, puisque la porte s'ouvrit sur son visage perdu et une brise piquante d'alcool. Aucun mot ne fit écho. Ni de sa part, ni de la mienne. Jusqu'à ce que je trouve le courage de murmurer « Pourquoi .. ». Comprenant, face à son mutisme, que cette remarque ne soutenait aucune logique, j'ajoutai « Pourquoi tu souhaites savoir si je vais bien ? .. Pourquoi es-tu là Sacha ? Et surtout, pourquoi as-tu bu ? » De l’amertume, pour mes propres élocutions. Et s’il venait à s’offusquer. Et si j’avais une fois de plus foutu tous en l’air par maladresse, par cette fierté blessée. Fierté si caractéristique de ce que nous sommes, nous, les morois bien trop avantagés.
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Sacha Azarov
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MessageSujet: Re: (azalsky) ❖ still with hearts beating.   (azalsky) ❖ still with hearts beating. EmptySam 6 Sep - 22:19


i'm gonna tell you something you don't want to hear
i'm gonna show you where it's dark, but have no fear

Il n'a aucune idée de si c'est une bonne idée. Il ne sait même pas si elle est là. À tout les coups, il parle dans le vide. Et ce serait pas un mal. Il a besoin de dire ce qu'il a sur le cœur, même si ce n'est pas vraiment volontaire. Pas vraiment conscient. Besoin de laisser les mots s'échapper d'entre ses lèvres pour éviter d'agoniser sous leur poids. Sous leur sens. Sous leurs conséquences. Pourtant, rien qu'en y réfléchissant un peu, ce n'est pas une bonne idée d'être venu jusqu'ici. Parce que si elle se révèle être présente, qu'en sera-t-il ? Est-ce qu'il pourra faire semblant plus longtemps ? Continuer à prétendre ? Pas dans son état. Prêt à tomber à genoux. Vacillant dangereusement, rendu maladroit par des sentiments qu'il ne saurait expliquer. Le temps file, les secondes passent. Il reste dans le silence de l'immeuble un instant, peu résolu à faire demi-tour. Se disant que s'il doit camper devant cette porte, il le fera. Ça lui évitera sûrement un accident. Pourtant, il y a cette petite voix au fond de lui qui lui crie que ce n'est pas raisonnable. Qu'il faut partir, fuir, en courant, vite, tant qu'il en a encore le temps. Mais il demeure sur place. Pieds vissés dans le sol. Front posé contre le bois massif de la porte. Silencieux, se noyant un peu plus dans sa solitude. Attendant patiemment qu'on lui ouvre, yeux fermés. Faut croire que quelqu'un a entendu ses prières muettes, puisque quelqu'un finit par l'ouvrir, cette porte. Il manque de piquer un plongeon sur le sol, déstabilisé, pour juste se redresser et s'appuyer dans le cadre de la porte, relevant un peu le menton. Mara Szelsky. Il est peu étonné de la retrouver là. Il ne sait pas encore s'il en est heureux ou pas. À croire qu'il n'a pas vraiment réalisé. Un drôle de sourire vient égayer son visage alors que doucement, il comprend que c'est bien elle. C'est bien la petite royale qu'il a sous les yeux. « Pourquoi .. » Il arque un peu les sourcils. Puis les fronce. Pas sûr de comprendre où elle veut en venir. Pas sûr de comprendre ce qu'elle attend de lui, de sa réponse. Pourquoi quoi ? Pourquoi est-ce qu'il l'a embrassé la dernière fois ? Aucune idée. Pourquoi est-ce qu'il s'est comporté comme le dernier des abrutis depuis ? Aucune idée non plus. Enfin si. Mais l'avouer, ça ferait agoniser son ego, et ça, c'est visiblement encore trop demander. « Pourquoi tu souhaites savoir si je vais bien ? .. Pourquoi es-tu là Sacha ? Et surtout, pourquoi as-tu bu ? » Trop de questions d'un coup. Trop de mots à analyser. Il n'est même pas sûr d'avoir les réponses. Tout est tellement confus dans son esprit. Soudainement, il a envie de s'endormir, et pourtant, il reste là dans l'embrasure de la porte, son regard azuréen rivé sur la jeune femme. Il hausse un peu les épaules, mine de dire ; j'en sais rien. Bien sûr qu'il sait en fait. Mais de là à lui avouer, de là à se tirer un peu plus dans les pieds, de là à ce qu'elle comprenne à quel point il est rongé par son don encore secret aux yeux de la jeune femme, non, il n'a pas envie de lui répondre. Alors il fait celui qui réfléchit, il regarde un peu ailleurs, échappe un soupir au parfum d'alcool avant de se concentrer sur elle à nouveau, difficilement. « J'étais inquiet pour toi, c'est mal ? » Sur la défensive. Comme si cela allait arranger les choses, de se braquer face à elle qui n'a rien demandé. C'est lui le fauteur de trouble dans l'histoire. Lui qui vient créer les problèmes, pas elle. « J'en sais rien de ce que je fais là, je cherchais un hôtel et je me suis trompé de bâtiment c'est tout... » Et niveau crédibilité, il est pas mieux. C'est quand même curieux Sacha, un hôtel sans réception, un numéro de chambre si précis, sans aucune indication ? Mais ça, ça fait partie des petites choses dont il se rend à peine compte. « Et puis d'abord j'ai pas bu. Enfin pas tellement. J'ai juste pris un verre, ou deux p't'être bien... » Ou trois. Ou quatre. Pourquoi pas cinq aussi, c'est un joli numéro, cinq. Il la détaille de la tête aux pieds. Des pieds à la tête. C'est sûrement pas très poli. Pas très distingué. Mais lui, il n'a pas vraiment conscience de ce qu'il fait, alors quelle importance. C'est à peine s'il calcule sa tenue ou même ses cheveux humides. « Qu'est-ce que ça change de toute façon ? » Et à nouveau, ce désespoir qui fait vibrer sa voix. Désespoir face à lui même. Face à la situation qui n'a rien d'amusante, au final. Il secoue un peu la tête, esquisse un geste peu certain de la main et décide finalement de se reculer. « Tu sais quoi, laisse tomber, c'était une mauvaise idée de venir là, j'vais juste repartir d'où je viens. » Il plisse un peu les yeux et entreprend maladroitement de faire demi-tour. Pas sûr d'être encore capable de descendre les escaliers. Pas sûr de vouloir partir non plus.  
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Mara Szelsky
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Mara Szelsky

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MessageSujet: Re: (azalsky) ❖ still with hearts beating.   (azalsky) ❖ still with hearts beating. EmptyDim 7 Sep - 11:01

maybe you, and your sad blue eyes
pull me through out of all these lies
maybe you and your sad blue eyes
pull me through if you come tonight

@sayloulou


J'en oubliai presque mon allure délabrée. Seulement, cela m'importe tellement peu. Si Sacha a un problème avec ça, soit. C'est une partie de moi-même. La seule partie de moi-même à qui on ne demande pas d'efforts, à qui on ne demande pas d'être quelqu'un d'autre. Si ça, c'était vraiment moi, voudrais-tu toujours de moi ? Dans les deux cas, là n'est pas la question. Celle-ci n'a même pas le mérite d'être posé. Nous allons droit dans un mur. Conscient, presque volontairement. Cette pensée ferait presque sourire, si les circonstances étaient différentes. Un soupir, un regard fuyant ramène à la réalité. Si Sacha se trouve sur le seuil de cette porte c'est en grande partie à cause de l'ivresse enchanteresse qui coule dans ses veines. Sobre, aurait-il eu le courage de m'affronter ? Ou bien la distance n'aurait fait qu'augmenter avec le temps ? Tout ceci pour un baiser. Un baiser qu'il est difficile d'oublier. Mais qu'il semble savoir enterrer. Une amitié envolée en fumée. Peut-être que ces sentiments étaient déjà installé, ou ils n'ont jamais existé. « J'étais inquiet pour toi, c'est mal ? » Peut être qu'un bonsoir aurait été apprécié finalement. Bien ou mal, où se trouve la limite ? Ces motivations seraient requises pour en décider. Inquiet. Qu'aurait-il pu m'arriver ? La plupart de mes mouvements sont analysés, rapportés, ma vie est un énorme spectacle ouvert à tous. J'en suis réduit à vivre comme un tigre en cage, comédienne dans un cirque absurde. Une jungle aux billets de sorties insaisissables. Est-ce qu'au moins la plupart ressentent ce que je ressens ? Et si j'étais seulement une gamine gâtée qui se victimise pour trouver un sens à sa vie ? Et si, sans le vouloir, je n'étais qu'une mascarade de a à z. « J'en sais rien de ce que je fais là, je cherchais un hôtel et je me suis trompé de bâtiment c'est tout... » En parlant de mascarade. Cet argument est le plus grotesque de tous. Tellement qu'il me vaut un sourire, mi diverti, mi attristé. Il apporte tellement d'application à fuir la vérité. Ou est donc passé le Sacha honnête. Le Sacha dont l'absence me pèse énormément, aussi effrayant et insensé que cela puisse paraître. « Et puis d'abord j'ai pas bu. Enfin pas tellement. J'ai juste pris un verre, ou deux p't'être bien... » A quoi cela l'avance ? De me mentir ainsi. Quand est-ce qu'il comprendra enfin que je ne suis pas là pour le juger, pour lui faire la morale ou quoique ce soit d'aussi barbant. Est-ce si difficile à croire ? Qu'une moroi, même de sang royal, veuille seulement aider.. Parce qu'elle s'en préoccupe. Vraiment. Pourquoi devrions nous tous être égoïstes ? Des préjugés qui nous colle à la peau, sous prétexte que nous sommes tous placés dans le même panier. « Qu'est-ce que ça change de toute façon ? » J'aurais aimé ajouter quelque chose. Mais je me ravisai. « Tu sais quoi, laisse tomber, c'était une mauvaise idée de venir là, j'vais juste repartir d'où je viens. » Une mauvaise idée donc. À peine m'avait-il tourné le dos que j'haussai la voix. Agacé de son choix, encore une fois, occasionné par de la lâcheté. « Tu comptes réellement partir encore une fois ? Comme ça ? » Il se stoppa, en plusieurs à-coups, dû à l'emprise de l'alcool. « Même dans cet état ? Rien n'est arrivé, tu n'es jamais venu ici, c'est ainsi que ça va se passer Sacha ? » Un silence planant fit résonner ces paroles à l'intérieur de ma tête. Que m'avait-il pris. « Sinon, en rapport à ta précédente question, je ne vais pas "bien" ! ... Je suis morte d'inquiétude pour quelqu'un qui m'évite comme si j'étais la pire des créatures qui puissent vivre sur cette terre.. » La colère a trop souvent le dessus sur nous. Pour le meilleur comme pour le pire, elle est notre plus grand allié et notre pire ennemie. Chez les humains elle est déjà tremblante, mais chez nous les vampires, elle se veut plus intense. Alors pour un spécialiste de l'esprit, allez imaginer.
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