race : Dhampir date et lieu de naissance :  22/08/1987 - Poronaïsk âge : 27 ans nationalité et origines : russe et probablement asiatique situation amoureuse :  niet traits de caractère : Ironique, professionnelle, sarcastique, combattive, tête brulée, imperturbable, ferme, sociable moins avec les moroï qu'avec les dhampirs, intuitive, courageuse, fiable, brute, peu paraître froide.

statut professionnel : gardienne taille :170 cm poids :56 kilos agilité :■■■■■□ puissance :■■■■□□ rapidité :■■■■■□ technique favorite :pour tuer un strigoi : pieu en argent. connaissance des strigoï : approfondie nombre de strigoï tués (et de molnija/zvezda) : 7 molnija et une zvezda

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⊹ II. BLOOD IS FAMILY (QUESTIONNAIRE) ⊹
(Pas de test pour les dhampirs, ils vous suffira seulement dé répondre à cette partie du questionnaire servira à savoir ce que votre personnage pense du régime politique en place.)

Honnêtement, elle vous pompe l'air, Tatiana Ivashkov ? Vous partagez ses idées ? rabaisser l'âge des novices était la pire idée qu'il soit, mais les voir se faire massacrer n'est pas apparemment pas une leçon suffisante. J'ai pas mon mot à dire, on a rien à dire nous autres Dhampirs, mais on en pense pas moins. Et je sais qu'un jour elle finira par payer ses décisions, et ce jour là, il n'y aura pas de gardiens pour la pleurer.

Quelles sont vos relations avec les autres dhampirs ? Et avec les Moroï ? Plutôt bonne avec mes camarades Dhampirs, je me fous complétement de la voie qu'ils aient choisis, je ne porte pas de jugement, c'est pas de mon ressort. Avec les Moroï, tant qu'ils gardent leur canines loin de ma gorge tout va bien, ils passent avant tout. C'est ce qu'on nous a toujours appris.

Quelle a été votre réaction suite au massacre ? Faites-vous partie d'un groupe en particulier ? Pour être tout a fait honnête, on était pas mal à se demander quand ça allait se produire, ce qui s'est passé est un drame qui aurait du faire réfléchir nos chers dirigeants, ça l'a fait en quelques sortes. Maintenant les moroï se battent, ça pourrait être tout à fait hilarant si je n'avais pas perdu mon petit frère dans le massacre.


⊹ III. BLOOD IS PAIN (HISTOIRE) ⊹
Comme pour beaucoup de Dhampir, j’ignore l’identité d’un de mes deux parents, moi c’était ma mère la moroï, elle n’a sans doute pas voulu s’embarrasser de moi, et m’a donc refilé à mon père. Lui c’était un gardien respectable, sa respectabilité a pris du plomb dans l’aile après que j’ai débarqué. Il m’a placé chez sa sœur. Je le voyais peu, mais je le voyais. Je vivais dans un petit village au bord de la mer d’Okhsotsk. Je vais vous épargner les détails sur les jours heureux de ma petite enfance pour en venir directement au moment où tout a dérapé. J’avais six ans, je savais déjà que je voulais être gardienne, mon père était mon héros. Nous rentrions tranquillement chez ma tante, la nuit était calme, plutôt douce pour cette période de l’année. La quiétude fut perturbé par l’apparition d’une silhouette nous faisant face au début nous n’y primes pas spécialement garde, puis soudain mon père dégaina le pieu qu’il portait toujours sur lui. Je n’avais jamais vu de strigoï, et à cet instant je ne voulais plus jamais en revoir. Mon père parvint à le tuer. Juste après qu’il m’ait attrapé, il est mort sur moi.
Mais l’horreur n’était pas terminée, nous n’étions pas loin de la maison un peu isolée de ma tante, et la porte grande ouverte ne laissait aucun doute sur l’endroit d’où il venait. Ma tante était morte, la gorge ouverte les yeux révulsés, la main encore crispé sur le couteau qu’elle avait dû utiliser pour tenter de se défendre.

C’est fou ce que c’est impressionnable les gosses ! J’ai pas parlé pendant une semaine entière. Mon père était un des gardiens d’Howard Dashkov. Et lorsqu’il ne s’occupait pas de lui, en journée, il s’occupait de moi. Soudain, il avait réalisé ma faiblesse, ainsi commença mon entrainement. Il ne m’épargnait rien, il voulait que je sois capable de fuir, j’étais trop petite pour songer même à tuer un strigoï, quand bien même je serai parvenu à viser le cœur, j’aurai été bien incapable de le transpercer. Il m’apprit à fuir. J’étais souvent blessée, mais je ne bronchais pas. Je ne pouvais pas réaliser la folie d’un homme qui volait à une enfant ses dernières années d’insouciances. Il ne me parlait plus que de techniques de combats, m’avertissait sur tous les dangers probables. A neuf ans je savais faire un cocktail molotov. Mon père était mon héros, alors je ne pensais pas à me plaindre. Pourquoi faire ? Il faisait forcément ça pour mon bien.
J’ai réalisé bien plus tard que tout cet entrainement intensif n’avait rien de normal, en arrivant à l’académie j’étais plus préparé que tout le monde. J’étais également plus taciturne, je ne comprenais même pas comment ils pouvaient rire et s’amuser. Pendant ma scolarité je ne vis quasiment plus mon père, jugeant sans doute que j’étais enfin entre de bonnes mains. Sans son influence, j’appris à me dérider, en fait je compris rapidement, que c’était là mes années d’insouciances, que c’était entre ces murs que je serais la plus libre.
Mes prouesses impressionnaient mes professeurs. C’est sans grande surprise que je devins la meilleure, mais j’étais seule, et cela finit par me peser. Et puis, le collège et le lycée sont de petites jungles qu’il vaut mieux traverser en équipe. Je ne peux pas dire que j’étais populaire, j’étais même un peu crainte, surtout depuis que j’avais cassé le nez d’un moroï plus âgé qui avait amalgamé gardienne et catin rouge. Le pauvre ne fera sans doute plus jamais l’amalgame.  

J’ai pas un caractère facile, et j’avais une propension à jouer les têtes brûlées, sans doute parce que je m’ennuyais. Ça m’a valu quelques problèmes et quelques-uns de mes meilleurs amis. Le lycée a été une bonne période en y réfléchissant, j’avais rangé mes griffes, mon ego et mes jugements hâtifs pour m’ouvrir aux autres, au lieu de me montrer impatiente, j’’essayais d’apprendre une notion qui me manquait cruellement, la discipline. J’ai dû aussi faire avec l’explosion hormonale prompte à cette période de la vie. Jamais avec un moroï, c’est mon crédo, c’est ma limite. Ca comporte beaucoup trop de risque, et puis à cette époque je ne savais pas à qui je devrais probablement consacré ma vie, et il était hors de question de se retrouver dans une situation embarrassante.
C’est sans surprise qu’au regard des épreuves terminales je fus classée première. Pas spécialement loin devant les autres, mon entrainement avait servis de motivation pour que la promotion se dépasse.

Sans grande surprise je fus attribuée à une famille noble, enfin noble par alliance. Ils étaient la priorité. Je restais un peu à la Cours, mais être liée à une famille noble avait comme avantage le fait de beaucoup voyager pour affaire. Je faisais équipe avec un autre Dhampir nommé Roman avec qui le courant passa immédiatement. De dix ans mon aîné, c’était un type plutôt amusant, plutôt à mon goût aussi, et ça nous arrive quelques fois de passer la journée ensemble sans que cela ne devienne vraiment sentimentale. Avant mes vingt ans j’avais déjà trois molnijas, il fallait dire que les affaires de la famille les amenaient parfois dans des coins plutôt propices à la présence des strigoïs. Depuis quelques temps des rumeurs de groupes de strigoïs se répandaient, personne ne voulait y croire, cette nouvelle était trop inquiétante, pourtant elle planait comme une épée de Damoclès au-dessus de nos têtes à tous.
Elle tomba dramatiquement un jour, nous étions aux alentours de Barcelone. Nous fûmes réveillée en pleine journée, tous les moroïs présents allaient être placé dans un endroit sécurisé et tous les gardiens des environs étaient réquisitionnés, des renforts étaient attendues. Quelques secondes avant de les voir j’espérais encore que ce soit une mauvaise plaisanterie. Mais ça ne l’était pas. Nous étions équipés, eux étaient féroces. Je ne me souviens que par flash des événements, je suis passée en mode automatique.
Il n’est pas rare qu’en Espagne il y ait des feux de forêts, cette année-là, nous fûmes les responsables. On reçut tous sans enthousiasme la zvezeda, beaucoup de dhampirs étaient tombés cette nuit-là. Des amis pour certains. Ce massacre-là ne fit pas beaucoup de bruit, aucune perte moroï n’était à déplorer c’était donc une pleine victoire. L’amertume me vint.
Pourtant rien ne changea, la même routine, c’est à cette époque que j’ai commencé à me faire tatouer, enfin, j’en avais déjà quelques-uns, mais cette fois ils envahirent mon bras droit, celui qui tenait le pieu, un peu mon dos, un peu mes jambes. C’était ma coquetterie, et puis, surtout, ça permettait de désacraliser ceux qui ornaient ma nuque. Ce n’était pas très bien vu, mais je m’en fichais, je n’avais plus rien à prouver.

Je ne vous ai pas encore parlé de Piotr, mon frère, de neuf ans mon cadet, on s’est peu connu. Mon père n’a pas pu s’occuper de lui, comme il l’a fait pour moi, il a donc été confié à une communauté de Dhampir durant toute sa petite enfance. Notre père le trouvait trop frêle, pourtant il était coriace.
Mon père, je le réalisais, était un bel homme, il n'est donc pas vraiment étonnant qu'il ait un second enfant. C'était rare que les moroï laissent leur grossesse à terme dans ce genre de cas. Je savais que quelques communautés d'excentriques existaient, mais lui non plus ne connaissais pas sa mère. Jusqu’où avait-il semé des enfants ? A croire qu'il essayait d'inverser les statistiques de croissance de notre espèce !
Il est entré à l'académie, il y était assez populaire d'après ce que je savais. Un peu tête brulée, mais c'était semble t-il de famille, je le voyais peu, mais nous nous emailions régulièrement. Il était si fier lorsqu'il est devenu gardien. A seulement seize ans.

Piotr m’observait avec le même regard que j’avais eu pour mon père. Lorsque ce foutu décret est passé il avait quinze ans. A l'annonce de sa mort j’étais furieuse, enragée presque, la tentation de tout plaquer me vint sans que j'y cède. Notre monde était en ébullition, et soudain la famille dont nous nous occupions décida de rester à la cours, lui préférant sa protection. Cette coupure fut plutôt la bienvenue, j’eus le droit à quelques jours pour faire le deuil de mon frère, mort au combat. Notre père ne se montra pas. Je ne le lui pardonnerai jamais.

Mon dernier coup dur remonte à six mois. L’un des moroïs dont nous nous occupions, en dépression constante en raison de la magie qu’il avait développé, à savoir l’Esprit, tua sa compagne. On ne peut pas protéger les gens d’eux même, le couple avait deux enfants, deux petites filles absolument adorables. C’est leur cri qui nous a alerté, nous étions en pleine journée. L’une des fillettes avaient eu la présence d’esprit de se réfugier sur un balcon inondé de soleil. Elle appelait sa sœur, qui restait prostrée, dans un coin de la pièce, hors de portée du soleil salvateur, ses yeux fixés sur le monstre qu'était devenu son père.
L'étage entier était vitrée, permettant d'apprécier la vue d'un lac plus bas. Cependant, les vitres étaient teintés assez pour qu'on se croit en pleine nuit et ne pas rendre inconfortable la vie de la petite famille, jusque là si paisible.
Je sautais sur le strigoï, espérant que la fillette dans un sursaut irait rejoindre sa sœur.
L'homme avait auparavant des yeux d’un vert délavés, maintenant d’un rouge flamboyant, son expression celle de la haine pure. Je savais que je ne devais pas hésiter, mais le court instant de stupeur que j’eus, lui permis de me repousser, mon crâne heurta violemment un coin de lit, le nouveau strigoï eut le temps de faire coulisser la porte de la baie vitrée, replongeant la pièce dans le noir, et empêchant la petite de s'enfuir à son tour. Il était prêt à bondir. Je me jetais sur sa trajectoire, mais je fus tirée en arrière. C’était Roman qui parut lui-même surpris de son geste, il m’avait probablement sauvé la vie, mais il venait de tuer une petite moroï d’à peine quatre ans. Je le repoussais, pour me jeter contre le strigoï, nous passâmes à travers la porte vitrée, moi, lui, et la petite qu’il tenait toujours. Étalés sur le balcon au milieu des débris de verre. Je lui arrachais le corps des bras alors qu’il se consumait, mais il était trop tard.
Je ne suis pas sentimentale, peut-être était-ce le coup à la tête, ou le cri de désespoir de sa sœur, mais je fondis en larme. Pour la première fois depuis que j’étais enfant, je fondis en larme. L’horreur de ce qui venait de se passer me frappait.

C’est la dernière fois que je vis Roman, il déserta. Je reçu ma septième molnija comme une punition. La survivante fut confiée à de la famille et je restais quelques temps sans affectation. La disparition de Roman faisait beaucoup parler et je répétais à qui me demandais des comptes que je ne savais pas ou il était, ni ce qu'il faisait. Ce qui était la strict vérité, et à dire vrai, je ne voulais pas y penser. Après une période qu’ils jugèrent suffisante, je fus envoyée à Drovkova Creek. J’empaquetais mes maigres possessions et parti pour cette ville dont je ne connaissais que le nom.

Citation :

⊹ IV. BLOOD IS DEATH (VOTRE PARTIE) ⊹
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